Des images... un souvenir... une enfance...
Une petite fille observe ses parents... il est tard, elle devrait dormir mais elle reste cachée dérrière la porte entrabaillée. Dans le salon, un homme et une femme discutent, bien qu'ils chucotent, la petite fille intercepte la conversation.

-... qu'allons nous faire d'elle ? dit la femme.
- Rien, pas temps que nous ne connaissons ses pouvoirs, répondit l'homme.
- Pourquoi ne les à t-elle pas déjà ?
- Ca ne fait qu'un an qu'elle à sa pierre, patience.
- Patience ? Tu me répète ce mot depuis un an ! Combien de temps allons nous encore attendre ?
- Le temps qu'il faudra.
- Eh bien moi je ne vais pas attendre, j'en ais marre de cette sale gosse, elle n'est même pas du même ordre que nous, ce n'est qu'une question de jours avant qu'on ne nous la prenne ! Je ne sais pas ce qui me retiens de...de...

Sans qu'elle comprenne ce qui lui arrive, une image se forma dans la tête de la petite fille, dans le même salon que celui qui se trouvait devant elle, il y avait une silhouette, un corps minuscule, il était plein de sang, une vraie scène de film d'horreur, le corps était couvert de blessure plus ou moins grave où s'écoulait beaucoup de sang, en regardant de plus près, la petite fille reconnut la victime, c'était elle ! Un cri d'éffroi lui échappa, elle placa ses mains sur sa bouche mais il était trop tard, les deux adultes l'avaient entendue. La femme lui lança un regard noir.

- Toi, qu'est-ce que tu fais là ? Ne devrais-tu pas dormir ?
- Je... je...
- Sale petite garce, tu ne va pas t'en tirer comme ça !

La femme s'approcha de l'enfant, térrifiée, cette dernière ne bougea pas quand l'adulte l'attrapa par le col de sa chemise de nuit et la jeta sur une chaise. L'homme resta sur le côté, observant, impassible, la petite se prendre une gifle. Des larmes coulèrent sur sa joue, rougie par le choc. Une seconde main frappa son visage, mais cette fois l'impact fus si violent, qu'elle tomba de la chaise.

- Lève-toi ! lui ordonna la femme.

L'enfant ne bougea pas.

- Lève-toi ! répéta t-elle.

Elle voulut l'attraper par le bras pour la forcer à se relever, mais sous ses yeux ébahis, le corps de l'enfant fit place un un louveteau blanc aux yeux verts. Ce dernier se leva rapidement, traversa la pièce en courant et sauta d'une fenêtre ouverte, quittant à jamais cette maison maudite...

- Haaaaaaa !!!!!!

Je m'éveilla en criant. C'était un rêve, juste un rêve... pourtant, ça parraissait si réél. Je me frotta les yeux pour bien me réveiller et observa la pièce autour de moi, j'étais dans ma chambre, chez la vieille femme topaze qui m'avait chaleureusement accueillie et où je vivais depuis quelques années. Je toucha ma boucle d'oreille et repansa à ce rêve, bizarrement je n'avait jamais eue de souvenirs de mon enfance, peut-être que ce rêve en était une partie... ou peut-être que mon subconscient inventait mon passé parce que je me demandais toujours ce qui m'était arrivée avant d'attérir ici...
J'observa le soleil de ma fenêtre et me dit qu'il devait être l'heure de se lever, il y a quelques jours je serais sortie en courant, me serais préparer à la vitesse de la lumière et aurais galoper jusqu'au cursum pour étudier; mais plus maintenant. Avant, je n'avais pas vraiment conscience du fait que je pouvais lire dans les pensées, quand on me posait une question, j'entandais la réponse dans ma tête et je me disais que c'était ma petite voix intérieure qui était partie chercher cette information dans le fin fond de mon esprit, mais non, elle était partie la chercher dans l'esprit de mon interlocuteur. Au début, le cursum me prenait pour une surdouée, je répondais toujours correctement à leurs questions, mais après une analyse, les professeurs ont découverts mon pouvoir et mon interdit de venir étudier, même quand j'aurais l'âge.
Voilà comment je me suis retrouvée à errer tous les jours dans les rues à quémander un peu d'argent, même si la dame qui m'héberge ne me demande rien et que je ne manque de rien avec elle, j'aime essayer de la rembourser comme je peux et puis ça me permet de rencontrer plein de gens...