Le soleil se levait à peine que je sentais déjà les rayons chaud et lumineux me brûlaient l'avant bras. Cinq minutes plus tard , je me retrouvais devant la fenêtre , mon pyjama rose froissé , une robe de chambre serré a la taille en train de penser qu'aujourd'hui j'allais devoir croiser des gens , voir même leur parler et pire encore j'allais devoir aller au centre commercial faire le ravitaillement pour 2 mois à peu près. Le centre commercial. Je déteste y aller , trop de gens , trop de bruits , trop de tout... Sans vraiment m'en rendre compte j'étais déjà descendu dans la cuisine. J'attrapai un bol sur l'étagère le remplit de lait et de céréales puis j'allai me planter devant la télé comme à mon habitude. Plus petite jamais je n'aurai eu le droit de me planter devant la télé. Une princesse ne se plante pas devant la télé. C'était un plaisir que je venais de découvrir. Une fois mes Chocapic terminés je parti m'habillais. Un jean noir , un T-Shirt rose pâle avec des manches en dentelles , des bottes cloutées et un perfecto noir en cuir , cela irait parfaitement pour voir des gens que je n'aiment pas ou plutôt que je ne connais pas et que je ne veux pas aimer. Une fois habillé , maquillé , coiffé , je me donnai la permission de sortir à l’extérieur de mon petit havre de paix. J'attrapai mon sac , mis mes clefs a l'intérieur ainsi que mon porte feuille et mon téléphone. Lorsque j'ouvris la porte , je m’attendais à tout sauf à cela ! Devant l'entrée se trouvait , dans un landau , un petit chaton noir et blanc qui dormait paisiblement. Le pauvre choux devait avoir froid car il faisait au moins -5 dehors. Eh oui c'est l'hiver... Je rentrai le landau à l’intérieur et sorti le chaton qui se réveiller tout doucement. Je le déposai sur le canapé recouvert d'un pled beige. Lorsque ses petites pattes touchèrent la couverture , il se mit à ronronner et se recoucha immédiatement. Il était vraiment trop chou. Je lui remplit un bol d'eau et lui émietta un cookie dans une assiette au cas ou il aurait faim. j'en profite pour attraper une écharpe en laine bien chaude. Il dormait toujours quand je suis parti. Je descendis les quelques marches devant chez moi puis me mis en route vers le centre commercial. Il n'était pas très loin , je ne mis donc pas beaucoup de temps a y arriver. Je vous passe les détails de mes emplettes , je ne suis pas sûre que cela intéresse grand monde. Bref. Je sortis avec hâte du centre commercial car j'étais en train d'atteindre le maximum de socialisation possible pour moi. J'étais vite revenu rentrer chez moi , et le chat dormait toujours. Je rangeais les courses lorsque l'on sonna chez moi.Génial , des gens ! . Par simple politesse j'ouvris tout de même la porte mais il n'y avait personne. Tant mieux je n'avais pas vraiment envie de parler à vrai dire. Puis on sonna une deuxième fois et évidemment il n'y avait personne. Cela commencer déjà à m'énerver. Cette fois ci on toqua à la porte directement. J'ouvris et je découvris une femme affreusement mutilé, les yeux blancs et les mains pleines de sangs , et de toute évidence non-civilisé. Un cri s'échappa de ma bouche et j'eu un mouvement de recul.Elle se redressa.

(La femme)-Tick Tack. Tout n'est plus qu'une question de temps.
Tick Tack. Il se libérera.
Tick Tack. La blonde princesse tombera.
Tick Tack. Le mensonge de l'un sauvera l'autre.
Tick Tack. L'un volant, l'autre en cage.
Tick Tack. Les rôles seront inversés.
Tick Tack. Le sacrifice.
Tick Tack. 1+1=2 1+1=2 2-1=1

Patience & Silence.-

Puis soudainement la porte claqua et je m'étalai de tout mon long sur le tapis beige du salon.Le chaton que le bruit avait surement réveiller vint vers moi et me fit des câlins comme en remerciement de l'avoir recueilli. Je me levai encore en état de choc. Des images horribles traversées mon esprit. Je pris le chat dans les bras , attrapa les sac de courses que je n'avais pas totalement rangé et monta en courant dans ma chambre. J'avais peur. je m'enfermé dans la pièce. Je passai devant la fenêtre et je vis la vielle femme mutilé dans le parc d'en face sur une balançoire. Visiblement elle me fixait. C'était insupportable. je tirai le rideau d'un coup sec et descendis les volets électriques. J'avais vraiment peur. Est-ce que quelqu'un d'autre l'avait vu ? D'où venait cette femme ? Pourquoi moi ? Le soir était tombé et je n'eus pas le courage d'ouvrir la fenêtre pour voir si elle était toujours là ou pas. Ce qui était sûre c'est que j'avais peur ,vraiment peur...